La prise de conscience de l’impact environnemental que peut avoir notre mobilité a fait évoluer les solutions proposées dans ce secteur vers l’électrique. Qui dit mobilité électrique, ne veut pas nécessairement dire voiture électrique. La technologie s’est étendue à différents moyens de transport comme le scooter électrique, la trottinette, le vélo à assistance électrique, le bus et même l’avion. Le système de motricité de toutes ces solutions est en pleine transformation.
Le scooter électrique
Une des solutions qui se démarque dans le milieu urbain, c’est le scooter électrique. Par définition, un scooter est un motocycle relativement léger. Il possède 2 ou 3 roues, un cadre ouvert et un plancher plat. Au-delà des critères écologiques, il détient plusieurs avantages : plus de vibrations, de nuisances sonores, d’odeurs d’échappement et de risques de brûlures !
Les différentes marques sur le marché
Avec son design futuriste, BMW introduit en 2021 le BMW CE 04 qui succède au C Evolution, un modèle phare qui a longtemps dominé le marché électrique des deux roues. Le constructeur allemand est en concurrence avec la firme chinoise Niu qui commercialise sur le marché français le NQi GT et GTS, ainsi que d’autres modèles, à un niveau tarifaire inférieur à celui de BMW.
Parmi d’autres constructeurs de scooter reconnus, nous pouvons citer : Orcal avec l’e-scooter E1 et 4 autres modèles qui correspondent à des besoins différents, Askoll, Vespa, Silence ou encore Super Soco. On note aussi la présence de Doohan, Easy-Watts, Eccity, Frison, Motron et Yadea, avec plusieurs modèles pour chacun d’eux.
Enfin, nous ne pouvons pas passer à côté de la marque française 2Twenty qui se démarque de ses rivaux en commercialisant le Roma avec un look rétro inspiré des modèles mythiques des années 1950.
L’autonomie d’un scooter électrique
L’autonomie varie entre un minimum de 40 km et un maximum de 180 km par charge, voire plus selon les modèles. Cette capacité dépend de l’énergie embarquée par la batterie. Les modèles les plus puissants nécessitent une grosse batterie non amovible.
Tout comme une voiture électrique, les facteurs externes jouent sur l’autonomie :
- Le dénivelé de la route
- Le type de trajet : urbain ou rural
- La température extérieure
- Le style de conduite
La batterie d’un scooter électrique
La grande majorité des scooters électriques utilisent des batteries de type Lithium-Ion. Elles peuvent se recharger rapidement, et stocker plus d’énergie que d’autres technologies.
Ainsi, out comme pour la voiture électrique, cette batterie vieillit au fil du temps et perd de son autonomie. BMW par exemple, annonce pour son scooter C Evolution au moins 80 % de performance des batteries après 5 ans d’utilisation. Pour un scooter neuf, vous pouvez donc avoir la tête reposée. Le problème se pose davantage sur le marché de l’occasion. Le coût de remplacement d’une batterie atteint parfois la moitié de la valeur du véhicule. L’équipe de recherche de MOBA espère appliquer bientôt son service aux scooters électriques pour faciliter la revente de ceux-ci et élargir les opportunités de l’occasion pour les scooters comme pour les voitures.
Bonus écologique pour les scooters électriques
Les conditions à remplir
En attendant, les scooters électriques neufs peuvent bénéficier d’une prime à l’achat. Elle concerne de manière égale les modèles de différentes cylindrées. A condition qu’elles ne fonctionnent pas avec des batteries au plomb.
Pour bénéficier de l’aide, votre véhicule électrique doit remplir les conditions suivantes :
- Être acheté ou loué pour une durée de 2 ans ou plus
- Être un véhicule neuf
- Être immatriculé en France dans une série définitive
- Ne pas être vendu dans l’année suivant sa 1ère immatriculation, ni avant d’avoir parcouru au moins 2 000 kilomètres
La demande de l’aide doit se faire au plus tard dans les 6 mois suivant la date de facturation du véhicule. Dans le cas d’une location, la demande de l’aide doit être formulée au plus tard dans les 6 mois suivant la date de versement du 1er loyer.
La montant du bonus écologique
Le paramètre faisant varier le montant de l’aide financière est le niveau de puissance de l’engin.
À moins de 2 kW (règlement UE 168/2013) ou 3 kW (directive 2002/24/CE), le bonus écologique s’établit à un montant maximum de 100 euros, dans la limite de 20% du prix d’achat TTC (en fonction de la date d’homologation du véhicule, la norme européenne applicable est la directive 2002/24/CE ou le règlement UE 168/2013).
Pour une puissance supérieure ou égale à 2 kW, le montant de l’aide est de 250 € par kWh d’énergie de la batterie. Ce montant ne doit pas dépasser le plus faible des 2 montants suivants :
- soit 27 % du coût d’acquisition TTC du véhicule augmenté du coût de la batterie en cas de location.
- soit 900 €
La prime à la conversion
Les conditions à remplir
La mise à la casse d’un vieux véhicule diesel ou essence conditionne la prime. Il peut s’agir d’une voiture particulière ou d’un utilitaire dont le PTAC n’excède pas 3,5 tonnes.
En pratique, l’éligibilité à la prime à la casse dépend de sa date de première mise en circulation :
- Pour un véhicule essence, la mise en circulation doit être antérieure à 1997
- Pour un véhicule diesel, la date de première mise en circulation doit être antérieure à 2001. (2006 pour les ménages non imposables).
Le véhicule faisant l’objet d’une mise à la casse doit appartenir au bénéficiaire depuis au moins un an avant la date de demande d’attribution de la prime.
La somme
Le montant de la prime à la conversion est de 100 € pour les ménages imposables. Il est de 1100 € pour les ménages non imposables. Elle est cumulable avec le bonus écologique et doit faire l’objet d’une demande conjointe avec ce dernier.
Enfin, outre le bonus écologique et la prime à la conversion, différentes aides peuvent être accordées localement pour les deux-roues.